Retroflag NESPi Case : le boitier idéal pour votre Recalbox !

Besoin d’un boitier pour habiller votre Recalbox d’un boitier typé rétrogaming ? Le NESPi Case reprend tout simplement les formes de la NES Classic Mini, tout en proposant un peu plus qu’une vulgaire coque en plastique.

NES Pi Case 6

L’engouement pour le Raspberry Pi et Recalbox est né, en partie, de la frustration de ne pas pouvoir trouver cette fichue NES Classic Mini autrement qu’à des prix prohibitifs. Alors que la Super NES Classic Mini ne semble pas souffrir d’une telle pénurie – j’en ai encore vu trois en magasin aujourd’hui – il va sans dire que Recalbox reste, de loin, la meilleure solution pour jouer à n’importe quoi avec beaucoup plus de flexibilité que les répliques bien exécutées, mais très limitées, de Nintendo (et ce même si on peut facilement les hacker).

Mais voilà, un Raspberry Pi, c’est moche. Et la plupart des boitiers le sont tout autant. On peut bien en trouver un ou deux sympas, genre LEGO ou dont la sobriété permet à peu près de le mettre dans le salon sans avoir à le cacher. M’enfin pour une console rétro, rien de bien indiqué. Et je vous vois, vous qui avez bricolé votre propre borne d’arcade, tant mieux pour vous.

Heureusement pour nous autres qui n’avaient pas fait de formation menuiserie, le NESPi Case de Retroflag vient à la rescousse, en provenance directe de la section « Rien à battre de la propriété intellectuelle ». Le NESPi est tout simplement une réplique de la NES Classic Mini, dans laquelle on peut mettre un Raspberry Pi. Ah, ça, le service juridique de Nintendo ne va pas aimer, c’est sûr ! Tout y est, du volet ouvrant aux deux boutons Power et Reset fonctionnels.

A vrai dire, personnellement, j’aurais préféré une Mega Drive ou une Master System, question de nostalgie. Mais le boitier de la NES a un avantage : il est haut, et il y a de la place pour y loger plein de choses.

NES Pi Case 2

Car la force du NESPi Case réside dans le fait qu’il ne s’agit pas d’un simple boitier dans lequel on se contente d’insérer la carte mère du Raspberry Pi. Afin que tout soit fonctionnel et rendre dans le cadre de la NES, les concepteurs ont tout prévu, et notamment une carte d’extension qui déporte les ports Ethernet et USB vers l’avant de la console, sous le « capot » du port cartouche, puisque ceux intégrés à la carte deviennent inaccessibles. C’est un usage sympa du volet, et ça permet d’avoir les 4 ports USB en façade sans compromettre le design, mais entre un Ethernet à gauche ou devant, je ne sais pas ce qui est le pire.

NES Pi Case 7

Les deux boutons ne sont pas là pour faire jolis : ils sont eux aussi connectés à un interrupteur que l’on branche sur le GPIO du Pi, pour bénéficier de ce dont il n’a pas eu la chance d’être pourvu de base : un bouton ON/OFF ! Alors, entendons-nous bien : ce n’est pas un bouton qui permet, comme sur PC, de démarrer ou arrêter le système, mais simplement d’éviter d’avoir à brancher et débrancher le port Micro USB de l’alimentation. Pour arrêter Recalbox ou Retropie, il est toujours vivement conseillé d’utiliser la fonction d’extinction avant d’éteindre « électriquement » le boitier.

Le dernier petit plus est intégré dans la partie haute du boitier : un emplacement pour ventilateur, avec là encore d’un connecteur déjà installé. J’espère pour vous que le vôtre sera moins bruyant que celui qui était fourni avec mon pack. Et si vous jonglez entre plusieurs cartes Micro SD, le dessous cache un compartiment de rangement, bien vu !

NES Pi Case 8

Le montage du NESPi Case est aisé, mais il faut s’y prendre dans l’ordre, car les câbles ont très peu de jeu. Avant de visser quoi que ce soit, connectez d’abord l’extension de l’USB et de l’Ethernet à la carte mère, car après avoir sécurisé celle-ci, il sera impossible d’accéder aux ports. Les deux pas de vis à proximité du GPIO sont également un peu pénibles à atteindre : préparez-vous à une séance d’expulsion de vis avant d’arriver à votre but.

Une fois le tout assemblé, c’est du bonheur. On a un peu honte d’avoir la version moderne  d’une copie chinoise de la NES avec une cartouche 500 jeux en un, mais je redécouvre les joies de Recalbox, de son plug’n’play, et de la possibilité de rejouer à n’importe quel classique qui me passe par la tête, quelque soit sa plateforme. Le boitier semble suffisamment aéré ; je précise tout de même que je n’utilise Recalbox presque que pour des jeux 8 ou 16 bits. Ajoutez une petite manette Bluetooth genre 8 BitDo (je reviens avec mon avis sur la SN30 Pro plus tard) et pour peu que vous ayez la conscience tranquille avec la propriété intellectuelle de Nintendo, on a du mal à faire plus simple et plus versatile. Seul problème :  à force, ça va finir par vous coûter presque aussi cher qu’une NES Mini. Mais vous pourrez jouer à plus de 10 cm de votre écran, et à n’importe quel système rétro sans avoir à passer par la case hack !

 

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