L’Oculus Rift subit sa seconde baisse de prix, à priori temporaire, en un an. Le casque de réalité virtuelle pour PC, accompagné de ses deux contrôleurs, se retrouve au niveau du PlayStation VR de Sony. De quoi donner un coup de fouet à la VR qui peine à se démocratiser.
L’accès à la réalité virtuelle souffre encore de nombreux freins, et le prix en est un. Après une première baisse, l’Oculus Rift s’offre une opération choc qui ramène le prix de l’ensemble à 449 euros. Apparemment temporaire, la promotion ramène l’Oculus Rift au niveau du PlayStation VR (même en dessous si on ajoute la caméra indispensable et les antiques PlayStation Move en option), et presque à la moitié du prix du HTC Vive, qui conserve certes un net avantage côté immersion (mais nécessite aussi beaucoup plus de place pour en profiter).
Ca pourrait être tentant, et depuis que j’ai essayé le Vive il y a un an et demi, je me suis moi-même souvent posé la question : et si j’ajoutais un casque de réalité virtuelle à mon équipement. Et à chaque fois, la réponse était « OK, mais pourquoi ? ».
Pourquoi s’embêter avec une technologie encore amenée à évoluer, et se mettre des cables contraignants à l’arrière de la tête pour jouer à des jeux et des expériences certes impressionnantes dans le contexte d’une démo ou d’un salon, mais dont on n’arrive toujours pas à imaginer l’intérêt à long terme ?
Le prix est un frein, mais les autres sont toujours là : l’absence de jeux ou d’expériences donnant réellement envie de franchir le pas, et le fait d’avoir un boulet en forme de tour PC ou de PlayStation 4 accroché derrière son cou (ou sur les épaules, et si vous avez un de ces PC sac-à-dos, sachez que je vous juge actuellement).
Et on en revient toujours à l’oeuf et la poule numérique : tant que la réalité virtuelle ne sera pas abordable, il n’y aura pas de « killer app », et tant qu’il n’y en aura pas, la VR peinera à se démocratiser. Espérons que cette opération crée un cercle vertueux.
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